Le parc national de la Mauricie, fondé en 1970, est un concentré d’une nature exceptionnelle, hors du temps. Situé dans la région du même nom, dans la province du Québec, il s’étend sur près de 536 km² et offre à qui le veut un voyage au cœur du Canada authentique.
Que vous vous y rendiez pour camper, pour faire du sport, pour vous ressourcer ou encore pour faire des découvertes insolites, vous vous retrouverez dans un décor digne de ces photos qu’on ne voit que dans les magazines de voyage.
Le parc national de la Mauricie : une seconde nature
Le parc national de la Mauricie est situé à environ 200 km de Montréal et de Québec. Vu son étendue et la variété des activités qui y sont proposées, on peut facilement y rester quelques jours, voire une semaine complète, sans craindre de s’ennuyer. Côté pratique, le mieux est de s’y rendre en voiture car, rappelons-le, le parc s’étend sur 536 km², il serait donc dommage de s’installer dans son petit bout de forêt et d’y rester.
Le but premier du parc national de la Mauricie est la préservation d’un échantillon du patrimoine naturel canadien. Vous y trouverez donc des fleuves et des étendues boisées, des montagnes et des prairies, mais aussi une faune d’une richesse remarquable : l’idéal pour vivre l’aventure nature.
À l’entrée, de nombreux guides vous permettront d’en apprendre plus sur l’étonnant parc dans lequel vous venez de mettre les pieds. Bien sûr, quelques précautions sont à prendre lorsqu’on est susceptible d’installer sa tente à deux pas de la taverne d’un ours. L’astuce pour éviter de se faire approcher par ces bêtes à poils est de faire du bruit. Chanter, rire, chahuter, bref, montrer sa présence tout en respectant, bien sûr, ce qui nous entoure. Mieux vaut également éviter de manger les fameuses petites baies dont nos amis les ours raffolent !
Méfiez-vous, un autre prédateur rôde au parc national de la Mauricie : le moustique ou, comme les québécois l’appellent, le « bibite ». Et le bibite canadien, il est du genre tenace ! En été, pensez à apporter quelques équipements pour lutter contre les insectes.
Durant votre séjour, vous aurez certainement la chance de tomber sur quelques animaux qui ont fait du parc leur maison : renards, élans, écureuils, chouettes, castors, buses, loups, etc. Le meilleur moyen d’apercevoir ces discrets locataires est de se montrer attentif et silencieux. Dégainez votre paire de jumelles, dissimulez-vous derrière un bosquet et patientez. C’est en début de matinée et en fin de journée que vous avez le plus de chance de voir les animaux du parc pointer le bout de leur museau. Bien sûr, vous n’êtes pas à l’abri de vous retrouver nez à nez avec un castor au beau milieu de l’après-midi, sur une route bétonnée. En tout cas, les animaux feront partie intégrante de votre expérience dans le parc national de la Mauricie. Et n’oubliez pas : vous êtes ici chez eux !
Soyez sport !
L’une des activités les plus prisées du parc, c’est le canot-camping. Le concept est simple : à votre arrivée, vous choisissez le parcours que vous désirez effectuer en canot et on vous remet une carte sur laquelle sont indiqués les différents emplacements de camping disponibles et accessibles uniquement en canot.
Bien qu’il soit considéré comme « sauvage », le camping au parc national de la Mauricie est très réglementé, pour la sauvegarde du territoire. Ainsi, les feux de camp ne sont autorisés qu’aux emplacements prévus à cet effet, et seulement avec le bois mis à la disposition des campeurs. Cela réduit le nombre de feux de forêt dans le parc et permet de préserver ce dernier. Les installations sanitaires communes sont, quant à elles, d’une propreté généralement irréprochable.
Équipé de votre canot, vous voilà maintenant prêt à tenter l’expérience. On se la coule douce, on se fait bronzer, on pique une tête : le canot-camping conjugue sport et détente à merveille !
Plusieurs lacs s’offrent à vous, selon le circuit de votre choix : le lac Wapizagonke, qui est bordé de plages aguicheuses, le lac Caribou, venteux et réservé aux plus téméraires, ou encore le lac Anticagamac, surplombé d’une gigantesque falaise et composé de véritables jardins aquatiques. Notez toutefois que les réservations ne sont pas acceptées pour cette activité, à cause des variations climatiques. Mais si le temps est clément, vous n’aurez pas de mauvaise surprise à votre arrivée.
Outre le canot-camping, de longues heures de randonnée, de vélo ou encore d’accrobranche s’offrent à vous au parc lorsque l’été est au rendez-vous.
En hiver, le parc national de la Mauricie prend un tout autre visage : au mois de décembre, par exemple, la faune et la flore ainsi que les activités à pratiquer diffèrent considérablement du mois d’août. Les premiers flocons sont bien installés, les arbres sont blancs, les lacs sont gelés. Vous pouvez donc enfiler vos skis et vous laisser glisser sur le vaste réseau de pistes tracées. En plus d’être bon pour la santé, cela vous permettra de découvrir le parc tout en douceur. Si elles ne sont pas connues pour faire une jolie démarche, les raquettes, quant à elles, vous offriront de belles balades dans le monstre blanc. N’hésitez pas à faire appel à un guide, cela vous évitera de vous perdre et de vous engager dans des endroits à risque.
Enfin, alors qu’en été les cascades et les chutes d’eau du parc sont d’une beauté à couper le souffle, en hiver elles peuvent servir de support d’escalade. Pensez toutefois que les hivers canadiens sont particulièrement rigoureux et que, par -20, mieux vaut parfois rester tranquillement au coin du feu.
Parc national de la Mauricie : l’expérience » Made in Canada «
Vous l’aurez compris, le parc national de la Mauricie est un endroit privilégié pour les adeptes de sport et de nature. Mais les passionnés de culture trouveront également de quoi s’occuper, puisque la région porte les marques de siècles d’histoire. Peintures préhistoriques dans des grottes, sites archéologiques, vestiges amérindiens : c’est le paysage lui-même qui raconte l’histoire de la région.
Ceux que ça intéresse pourront également en apprendre plus sur l’exploitation forestière de la région, le commerce de la fourrure ou encore les méthodes de chasse et de pêche utilisées par les locaux. Musée du bûcheron, de l’industrie papetière ou encore circuit du coureur de bois : voilà tout ce qu’il vous faut pour devenir le parfait petit québécois !
On a parfois très envie de visiter le parc plus en profondeur, mais il fait froid, on a mal aux jambes, la fatigue se fait sentir, bref, on a déjà tout donné. C’est le moment idéal pour se laisser embarquer par les chiens de traîneau et suivre la trace des trappeurs amérindiens ! Habillez-vous bien chaudement, installez-vous confortablement et prenez-en plein les mirettes.
Plusieurs types de circuits sont proposés et, dans certains centres, on peut même choisir de conduire son propre traîneau après avoir été initié par un « musher » (conducteur de traîneau). Petit bémol : les prix pour les promenades en traîneau sont relativement élevés. Comme partout, il faut mettre les moyens pour pouvoir vivre l’expérience à fond.
Enfin, le parc national de la Mauricie surfe sur la tendance. Parce que beaucoup rêvent d’une expérience inédite, d’une immersion complète dans les grands espaces canadiens, il propose des activités un peu particulières pour ceux qui sont à la recherche d’un véritable dépaysement. Côté logement, on peut, par exemple, opter pour une nuit en tipi ou encore en igloo. Mieux vaut avoir la peau dure, mais pourquoi pas ! Ça permet de ramener à la maison quelques chroniques québécoises insolites.
Parc national de la Mauricie : Pratique Corner
- Comme précisé plus haut, mieux vaut prévoir un véhicule pour se rendre au parc : c’est plus pratique, plus rapide et plus économique si l’on partage le trajet. Si vous préférez les transports en commun, vous pourrez toujours opter pour le train, qui vous déposera à la station de Shawinigan, la ville la plus proche du parc. Le bus peut également vous emmener à Trois-Rivières. Il vous faudra ensuite prendre un taxi jusqu’au parc. C’est un peu plus compliqué, mais tout aussi faisable.
- Bien que certains logements proposés au parc national de la Mauricie soient des plus romanesques, vous pouvez également opter pour les classiques : les mordus de nature s’offriront de douces nuits sous leur toile de tente, les amoureux convoleront dans un chalet romantique, alors que les autres se tourneront vers l’une des nombreuses auberges conviviales et authentiques qui peuplent le parc. Quoi qu’il en soit, il est vivement conseillé pour ceux qui désirent découvrir le parc en haute saison de réserver leur chambre ou leur emplacement plusieurs semaines en avance. Car les places partent extrêmement vite, particulièrement en été.
- Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur Parcs Canada (réservations, activités, etc.)
Nos conseils d’hébergement du petit prix au coup de cœur
Un hôtel avec un excellent rapport qualité prix
Située à une trentaine de kilomètres seulement du parc de la Mauricie, dans la ville de Saint-Tite, cette belle demeure comprend plusieurs chambres confortables et spacieuses, toutes comprenant une salle de bain privée. Les visiteurs peuvent profiter du salon commun, d’une salle de jeu et d’un superbe jardin avec en bonus une grande piscine (parfaite pour l’été). En bonus, ils pourront profiter de la gentillesse des hôtes et d’un délicieux petit déjeuner. En savoir plus
Notre coup de cœur
A Saint-Jean-des-Piles, juste à l’entrée du parc, ce magnifique Bed and Breakfast propose des chambres très confortables dotées d’une déco fleurie et chaleureuse. Le petit déjeuner est servi chaque matin. Ici, on se sent immédiatement comme à la maison. Grâce à la proximité du parc, la nature est omniprésente et toutes les chambres ont des vues sur les montagnes. En savoir plus
Notre choix d’hébergement petit prix
Situé dans la ville de Shawinigan, à une vingtaine de minutes à l’est du parc de la Mauricie, cet hôtel offre un excellent rapport qualité-prix, pour les familles comme pour les couples. La déco des chambres est sobre et de bon goût, tandis que les lits sont spacieux et confortables. Un petit déjeuner gratuit est servi chaque matin. En savoir plus
Bonjour, est-il possible d’aller au parc en avril ? La saison hivernale se terminant le 31 mars et la saison estivale débutant le 18 mai… Y-a-t’il des précautions particulières?
Bonjour Noémie,
Dans certains cas des sentiers peuvent être fermés à cause de la fonte des neiges et ils deviennent non praticables car très glissant, boueux, etc. Vous pouvez vérifier en tout temps les conditions des différents parcs nationaux sur le site de Parcs Canada
Pour les parcs au Québec vous pouvez vérifier sur le site de la SEPAQ
Bonjour, je souhaiterais randonner dans ce parc durant les vacances d’été plusieurs jours d’affilée (+/- 10 jours). Mais n’ayant pas le permis de conduire pensez-vous que ce soit faisable de le parcourir et de trouver des hébergements dans tous les lieux de ce parc ? Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour Emma,
Ca peut être compliqué mais faisable tout dépend de votre condition physique et de ce que vous souhaitez faire.
Pour vous rendre au parc il y a des bus depuis Trois-Rivière et peut être des trajets en train avec Viarail vous pouvez regarder sur leur site ou les contacter.
Le parc est assez grand, en vélo éventuellement vous pourriez vous déplacer plus vite.
Pour les hébergements ce sera plutôt du camping, vous aurez plus d’informations sur le site de Parcs Canada. Vous pouvez aussi vous prévoir du canot-camping. Réservez assez tôt vos emplacements de camping car en été le parc est très visité et donc les emplacements de camping plus rare. De plus, cette année les parcs nationaux sont gratuits toute l’année donc prévoyez bien votre itinéraire pour ne pas avoir de surprise.
Bonjour,
Est-il possible de stationner dans le parc avec un camping-car ?
Si oui, combien cela coûte t-il par jour ?
Merci 🙂
Bonjour Arnaud,
il semble que cela soit possible puisqu’il est dit sur leur site que « les terrains de camping peuvent accueillir des tentes, des tentes-roulottes, des roulottes et des motorisés. » Pour être sûr, vous pouvez les contacter au 1-888-773-8888.
Les tarifs par site sont de 29,40 $ / nuit (avec électricité) et 25,50 $ / nuit (sans électricité).
Pour les frais d’entrée sur le parc, ils sont gratuits en 2017.
Bonjour, Le parc est-il ouvert début novembre? Peut-on le traverser en voiture à cette saison? Peut on encore faire des randonnées? Est ce que nous avons des chances de faire du canoë à cette période?
Merci par avance
Anne Marie R.
Bonjour,
je ne pense pas que le canoë soit encore proposé pour cette période de l’année mais le mieux est de les contacter directement pour demande.
Bonjour,
j’avais pour projet de traverser le parc, mais j’y passe le 18 septembre, j’ai lu que la Route Promenade serait fermée sur une partie. une autre alternative pour passer d’un côté à l’autre sans demi-tour?
Bonjour,
je me permets de poser la question car je n’ai pas encore bien saisi le fonctionnement des parcs 🙂 est-il nécessaire de réserver lorsque l’on souhaite juste poser une tente? Y-a-t-il des endroits ou faire le plein d’eau ou faut-il prévoir de potabiliser son eau en nature? Ya-t-il des endroits ou l’on peut prendre une douche?
Merci à ceux qui pourraient me renseigner 🙂
Laure
Bonjour Laure,
vous devriez trouver quelques informations ici.
Le camping dit sauvage est autorisé dans certains endroits mais pas partout. Pour la réservation, tout dépend du parc où vous allez mais il est souvent possible de vous rendre directement au Centre des visiteurs du parc pour demander s’il reste de la place pour une tente. A éviter en été car les emplacements sont pris d’assaut longtemps à l’avance !
Pour l’eau et la douche, tout dépend encore du parc et du lieu choisi, le mieux est de téléphoner au préalable pour demander.